jeudi 14 mars 2013

Le pape de la grande fraternité!


Bien chers frères et soeurs,

On l’attendait depuis quelque temps. Il est finalement là. En effet, c'est au cardinal français Jean-Louis Tauran qu'est revenu l'honneur d'annoncer la formule rituelle en latin «Annuntio vobis gaudium magnum: habemus papam» (je vous annonce une grande joie: nous avons un pape !). Et c'est sur le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, âgé de 76 ans, que Dieu a jeté son dévolu. Après cinq tours de scrutin, les cardinaux réunis en conclave au Vatican l’ont choisi pour succéder à Benoît XVI. Il devient ainsi le 266e pape de l'Église catholique, et prend le nom de François 1er.

Jésuite, Archevêque de Buenos Aires depuis 1998, Jorge Mario Bergoglio a été créé cardinal par le pape Jean-Paul II, en 2001. Comme il l’a bien mentionné dans son mot à la foule venue l’accueillir, il semble que les cardinaux sont allés le chercher au bout du monde ! Et cela n’est pas étonnant surtout quand on sait que notre Dieu est le Dieu de la mobilité et que son Esprit souffle où il veut et quand il veut. 

Voici en substance, le premier mot du nouveau pape au peuple de Dieu, prononcé depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre, aussitôt après son élection:

«Frères et sœurs, bonsoir! Comme vous le savez, pendant le conclave, on choisit l'évêque de Rome. On dirait que mes frères cardinaux sont allés le prendre presque au bout du monde, mais nous voilà. Je vous remercie pour votre accueil, celui de la communauté du diocèse de Rome à son évêque. Avant tout, je voudrais faire une prière pour notre évêque émérite, Benoît XVI (applaudissements). Prions pour que le Seigneur le bénisse et pour que la Vierge le garde. (François Ier récite un Notre Père et un Je vous salue Marie). Et maintenant, commençons ce chemin, évêque et peuple. 

Ce chemin de l'Eglise de Rome, celle qui préside à la charité de toutes les Eglises. Un chemin de fraternité, d'amour, de confiance entre nous. Prions toujours les uns pour les autres et prions pour le monde, pour qu'il y ait une grande fraternité. Je souhaite que ce chemin d'Eglise, et en cela le cardinal vicaire m'aidera, soit fructueux pour (.) l'évangélisation. Je veux vous demander une faveur, avant de vous donner ma bénédiction, je vous demande votre prière, qui est la bénédiction du peuple pour son évêque (il s'incline alors pour recevoir la bénédiction des fidèles). Demain, je vais prier la Vierge pour qu'elle protège la ville de Rome. A demain, à bientôt. Bonne nuit et bon repos.»

Comme par le passé, l’Eglise vit aujourd’hui une période difficile de son histoire. Et elle ne s’en sortira que dans la mesure où elle se tourne résolument vers les besoins de ce temps, ses centres d’intérêt, ses interrogations, ses peurs, ses raisons d’espérer. Les « signes des temps », dont on parle beaucoup aujourd’hui ne sont pas une simple donnée sociologique, mais des réalités où Dieu appelle de façon nouvelle à travers la nouveauté d’un temps. Ainsi, pour assurer à l’Eglise un bel avenir, et surtout pour la venue du Royaume, l’action de l’Esprit et l’ingéniosité des chrétiens représentent un capital de renouvellement qui donne des raisons d’espérer

Beaucoup disent de François 1er qu’il est un homme ayant un style de vie extraordinaire. Homme de foi et de prière, emprunt de simplicité, amoureux des pauvres et des déshérités, proche des gens, homme de terrain, doté d'une bonne connaissance des problèmes actuels de l'Eglise, bref, tout ce qu’il faut pour entamer une rénovation véritable de l’Eglise. Puissions-nous continuer à porter ce nouveau berger dans nos prières pour que vienne le Règne de Dieu ici et partout au monde !

«Prions toujours les uns pour les autres et pour le monde, pour qu'il y ait une grande fraternité» (François 1er).

Sébastien Bangandu, aa

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