Message du Supérieur général des Augustins de l’Assomption

Le nouveau supérieur général des laïcs et religieux assomptionnistes, le P. Bénoît Grière a écrit à ces derniers un message à l’occasion de la célébration de l’entrée au ciel de notre fondateur, le P. Emmanuel d’Alzon. C’est en effet, sa première prise de parole depuis son élection, en avril dernier, à la charge de supérieur général. Ecoutons-le. 

Chers Frères, chers Sœurs, chers Amis de l’Assomption,

Je suis heureux de m’exprimer devant vous à l’occasion de la célébration du 21 novembre, jour anniversaire du décès de notre cher fondateur, le P. Emmanuel d’Alzon. C’est pour moi, la première occasion de prise de parole depuis mon élection à la charge de supérieur général.

Le conseil général a commencé son travail et nous avons à mettre en œuvre les décisions du dernier chapitre général. Nous voulons être « fidèles à Emmanuel d’Alzon pour l’avènement du Royaume ». Qu’est-ce que cela signifie ? Nous sommes des hommes et des femmes de foi. Dans un monde traversé par une profonde crise d’identité et où les repères sont souvent chancelants, nous voulons montrer que notre foi nous permet d’envisager le présent et l’avenir avec confiance. La foi ne va pas sans l’espérance et la charité. C’est pour cela que nous sommes aussi des êtres de communion et solidaires des plus petits. L’Assomption a de nombreux défis à relever. Nous avons à apporter notre contribution tout en sachant que nous sommes membres d’une famille modeste et humble. L’Esprit Saint nous est donné, comme il a été donné au Père Emmanuel d’Alzon. Son œuvre peut continuer aujourd’hui parce que le même Esprit qui l’animait continue d’agir en nous.

Je viens d’un voyage de trois semaines en Afrique. Je suis allé avec le Frère Didier Remiot au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda et dans le diocèse de Butembo-Beni en République Démocratique du Congo. J’ai été émerveillé par des découvertes que j’ai pu à faire dans ces pays. L’Assomption grandit et des ouvriers nombreux se lèvent pour commencer à travailler à la moisson du Seigneur. Je rends grâce à Dieu pour tous ces jeunes. Je remercie aussi le Seigneur pour les Laïcs de l’Alliance. Que ce soit au Kenya ou au Congo, les laïcs sont prêts pour le travail apostolique et le partage fraternel. Nous avons une grande famille apostolique prête pour l’annonce du Royaume.

Les autres pays où l’Assomption est présente sont aussi marqués par un réel dynamisme. Chacun commence à réaliser les orientations des chapitres. Il y a, malgré parfois la fatigue et le manque de ressources, un authentique zèle apostolique. J’encourage chacun à vivre l’audace et la confiance pour le Royaume.

Lors de la clôture du chapitre, nous avons célébré la fin du 200ème anniversaire de la naissance du Père d’Alzon. Le jubilé nous a permis de prendre conscience de la sainteté de notre fondateur. Aujourd’hui, plus que jamais, je suis convaincu que l’Eglise reconnaîtra un jour la sainteté de notre Père. Nous devons continuer de prier pour cela et demander les grâces nécessaires pour cette reconnaissance. Nous-mêmes devons être convaincus que nous pouvons devenir saints.

Je souhaite que chacun vive sa vocation de religieux ou de laïcs assomptionnistes dans la paix et la joie. Demandons à Emmanuel d’Alzon de nous aider à être de bons ouvriers de son Royaume. N’ayons pas peur de témoigner à temps et à contretemps de notre foi dans un esprit d’ouverture et de respect. Je vous assure de ma prière fraternelle et de mon amitié.

P. Bénoît Grière, aa

Suprérieur général