mercredi 31 août 2011

Sur la route de Marieville

Saint Jean-Baptiste
Mardi le 30 Août, j’ai eu la joie de visiter Marieville, une ville située dans la région de Montérégie en province de Québec. Située à près de 230 kilomètres de Québec, Marieville se trouve être la principale ville au cœur de la Montérégie. 8h00, une voiture débarque devant la porte de la communauté D’Alzon, avec sœur Micheline Bolduc au volant et sœur Noella Noiseux, elle aussi religieuse de Sainte Jeanne d’Arc, qui prend quelques jours de vacances à la maison. J’en profite pour découvrir ce coin. C’est parti ! Dans les cinq minutes qui suivent, nous confions notre voyage à la vierge Marie… Puis, après la traversée de différentes routes, autoroutes et autres bretelles d’accès, soudain, nous quittons la ville de Québec. Le paysage s’ouvre et le ciel bleu s’élargit…

Aux environs de 10h20 nous foulons le sol de Sainte Marie-Madeleine. Après avoir dépassé la paroisse qui porte le même nom, nous loupons l’entrée de l’avenue Saint Jean-Baptiste qui doit nous mener vers Marieville. Ayant longé la rue de la paroisse jusqu’à un petit tournant, nous faisons demi-tour, à la recherche de la rue Saint Jean-Baptiste. Dans la parcelle d’à-côté, deux gros chiens semblables à des ours blancs aboyaient à gueules déployées, alors qu’une dame des alentours s’empresse de nous indiquer le bon chemin. En l’espace de quelques cinq minutes, nous retrouvons ladite rue qui nous conduit vers Saint Jean-Baptiste. Sans nous attarder, nous poursuivons notre progression en remontant la rue principale. De la majestueuse façade de l’église saint Jean-Baptiste, on a une belle vue du mont Saint Hilaire qui domine toute la contrée.

Monastère Notre-Dame de Nazareth
Après dizaine de kms de parcours – et il est presque 11h00 -, on était rendus à Marieville, sous un soleil d’été ardent. Première étape de la visite : le domaine du Chevreuil. Nous sommes chaleureusement accueillis par Martine Noiseux, une nièce à sœur Noella qui s’occupe d’un commerce situé à l’entrée dudit domaine. Alors que nous jasons avec Martine, la sœur Noella s’entretient avec son frère-aîné. Elle nous rejoint quelques dix minutes plus tard et nous voilà embarqués pour le centre de Marieville, en direction des Jardins du couvent des sœurs de la présentation de Marie de Sainte Hyacinthe où Monsieur Jean-Guy Noiseux nous y attendait de pieds fermes. 

Juste le temps de jaser un peu et nous nous sommes retrouvés au réfectoire pour manger midi. Ce fut bien agréable de partager ensemble un bon repas, agrémenté par des conversations amicales. Le repas fini, Jean-Guy nous a entretenus quelques bonnes minutes dans son appartement, jusqu’à nous faire visiter le tombeau familial. Jardinier de talent, il nous a offerts quelques tomates et concombres, fruits de son jardin, avant de nous dire au revoir.

De Sainte Hyacinthe, nous avons décidé de visiter le Monastère cistercien Notre Dame de Nazareth à Rougemont. Comme on visitait le petit étang dans les parages du Monastère, deux visiteurs nous ont proposé de faire un tour dans le verger. Une fois sur le lieu, nous avons fait la cueillette après avoir reçu des directives de la part du frère Jean-Bosco, un jeune moine d’origine vietnamienne qui était de service ce jour-là. Du verger nous regagnons la chapelle du monastère pour quelques minutes de recueillement. Au sortir de la chapelle, nous rejoignons la 112 ouest pour garer en face d’un petit restaurant où nous prenons un repas léger.  En quittant le restaurant, nous prenons la route de la maison où un accueil chaleureux nous est réservé. Sœur Noella est arrivée, il faut penser au retour ! Après avoir remercié la famille pour son accueil, nous reprenons la route de Québec alors qu’il est presque 6h30 du soir.  

Sur le chemin de retour, le ciel clair se couvre de nuages épais qui, tout à coup forment une grande muraille de nuée barrant de part en part l’horizon. Brusquement, le soleil disparaît. Ce fut comme une extinction du jour. En quelques instants, l’orage éclate et une pluie diluvienne s’abat sur l’autoroute et embrouille quelque peu la vue. Faut-il arrêter ou affronter la pluie ? Devant l’intensité de la pluie, nous préférons avancer pour fouler le sol de Québec vers 9h30 du soir. En souvenir de ce voyage qui vient d'élargir mon horizon de découvertes ...

Sébastien Bangandu

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