samedi 14 mai 2011

Que dire de la dimension prophétique de la vie consacrée?


Introduction
          D’entrée de jeu, qu’il nous suffise de préciser que la vie consacrée n’a pas le monopole du prophétisme dans l’Église.  Car ce don de prophète est vécu de manière tout à fait différente et personnelle par tout chrétien.  Cette participation de chaque baptisé à la vie prophétique en Église est une affirmation de Vatican II dans son texte sur l’Eglise : « Le peuple de Dieu participe aussi de la fonction prophétique du Christ en répandant un vivant témoignage au sujet de celui-ci, surtout par la vie de foi et de charité » (LG n°12).

          Ceci dit, l’absence du prophétisme dans une vie consacrée doit être considérée comme une stérilité de cette dernière, dans la mesure où elle ferait de la personne consacrée un esclave des événements.  Or, la nature publique de l’engagement de la personne consacrée à vivre la radicalité du projet évangélique constitue déjà pour elle un appel pressant et permanent à agir de manière prophétique[1].

           Et comme témoin, la personne consacrée est un prophète dont la vie interpelle et invite à une véritable « métanoia », ainsi que nous le rappelle Benoît XVI : « La vie consacrée est appelée à ce témoignage prophétique, liée à sa double aptitude contemplative et active. Il est en effet donné aux consacrés de manifester le primat de Dieu, la passion pour l’Évangile, mis en pratique comme une force de vie et annoncé aux pauvres et aux laissés-pour-compte de la terre »[2].

        Mais comment la vocation prophétique interpelle-t-elle la vocation à la vie consacrée aujourd’hui ? C’est ce que nous allons essayer de préciser en le reformulant en fonction du témoignage que la personne consacrée est appelée à donner au monde autour d’elle.  En effet, il sera question de démontrer que la personne consacrée répond effectivement à sa vocation prophétique à travers sa réponse toujours renouvelée à l’appel du Christ, par l’actualisation du charisme de son fondateur et à partir du témoignage de la vie fraternelle en communauté.

1.  Réponse à un appel 
           Le mot ‘vocation’ est souvent employé de manière restrictive.  Le cas le plus usuel est celui de l’appel à la vie sacerdotale ou religieuse.  Une telle conception de la vocation ne peut qu’en tronquer la richesse.  En réalité, la vocation est un phénomène universel, quoique varié dans ses applications, comme d’ailleurs il en est de l’identité de chacun.  Mais tous, nous nous rejoignons dans le souci de répondre à ce qui, un jour, nous est apparu comme donnant sens à notre vie.  Ainsi, en répondant à un appel aussi particulier, je suis dans la ligne commune qui pousse tout être à découvrir ce pourquoi il est fait[3].  De ce point de vue, il convient de présenter la vie consacrée comme une manière à côté d’une autre de répondre à l’appel de Dieu.

           Notons, par ailleurs, que dans ce processus, c’est Dieu qui parle le premier.  Ainsi, l’idée ou le concept d’appeler  implique de prendre la parole le premier.  Et c’est ce qui se passe dans la perspective chrétienne où il revient au maître de choisir ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15, 16).  Dès lors, l’important pour nous n’est plus de chercher des maîtres, mais de nous laisser trouver par le Seigneur.  C’est Lui qui nous cherche, à nous d’écouter ses appels et d’y répondre[4].

           Aurons-nous jamais fini d’entendre cet appel ?  Le risque est de croire y répondre une fois pour toutes, parce qu’on se laisse conduire par tous les mouvements dans lesquels la nature ou la grâce nous entraîne.  Rappelons-nous que le peuple d’Israël, avant d’atteindre la terre promise devait aller des campements en campements avant de découvrir la terre que l’Éternel lui destinait.  C’est dire que nous sommes là en présence d’une réalité qui couvre toute la durée de notre existence.

           Pour la personne consacrée, elle est une invitation à se réaliser dans le monde en se mettant à la suite du Christ, dans l’observance des conseils évangéliques de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. Cela étant, il n’y a pas de vie consacrée sérieuse sans la conscience d’un appel reçu de Dieu.  Et chacun de nous pourrait faire son propre récit de vocation, même si celui-ci n’aurait pas nécessairement le faste d’Isaïe ou d’Ézéchiel.  On y trouverait tout de même les constantes de la conscience prophétique : initiative divine, irrésistibilité de l’appel, personnalisation de la personne, efficacité du message[5].

           Percevoir la pertinence de cet appel conduit à se mettre humblement au service du Christ.  Et c’est là que la personne consacrée mesure l’essentiel de l’accessoire et se résout à se vouer totalement à l’essentiel.  Mais quand on s’est appelé soi-même, on est toujours porté à faire ce que l’on veut et non ce que le Seigneur veut. Répondre à l’appel de Dieu n’est pas un sacrifice qui détruit, c’est un appel à être davantage ce que Dieu veut que nous soyons, aussi bien pour Lui que pour le monde.  Donner sa vie est un engagement qui comporte des choix, des renoncements.  Fondamentalement, répondre à l’appel du Christ de manière prophétique est une voie qui consacre notre autonomie et fait mûrir notre liberté en lui apprenant à recevoir l’existence comme un don de Dieu et non à la subir comme une nécessité.

          Cette réponse trouve son effectivité dans la monotonie de notre quotidien, spécialement à travers le vécu des conseils évangéliques. Ceux-ci se trouvent être les trois sillons de l’unique champ de la vie consacrée contemplative et apostolique. Dans cette réflexion autour des vœux de religion, il me fait plaisir de m'inspirer de la réflexion du père Oswald Lusenge Linaliogha, assomptionniste[6].

            La chasteté peut être mise en lien avec « Valoir » (Kant), surtout quand on sait que la personne humaine est un être qui aspire à la gloire; compter aux yeux des autres, avoir une descendance, le tiennent à cœur. Bien plus, dans un monde « assoiffé de fécondité » comme l'a si bien dit le père Matungulu Otene [7]; ou dans un ‘monde obsédé’ par le sexe[8], avec toute la kyrielle de scandales liés à cette question (viols, pédophilie, etc), il devient évident que c'est prendre un grand risque que de professer ce vœu ? On le voit, nul n'est épargné de cette perversion et garder l’équilibre en ce domaine n'est jamais quelque chose de déjà assuré. C'est dire qu'être chaste n’est pas facile, du fait que nous sommes des êtres sexués qui brûlons du désir ardent d’être aimés et d’aimer. Mais prenons garde de ne pas réduire notre vie religieuse aux problèmes purement sexuels, car en elle-même, la vie religieuse vaut bien plus que cela.

           De ce point de vue, la chasteté doit être vécue comme une réserve devant le mystère de l’autre, laquelle se traduit dans une attitude de respect et non comme un simple mépris du corps.  Par ailleurs, la chasteté est à la fois un don et une conquête, puisque en vivant la chasteté pour le Royaume, les personnes consacrées veulent montrer qu’il existe une autre manière d'exister, d’autres langages entre les humains qui débordent les limites de la génitalité, d’autres formes de fécondités susceptibles d'épanouir ceux et celles qui choisissent cette voie.  

          Ainsi, soutenue par sa foi en Jésus-Christ, la personne consacrée est appelée à vivre sa chasteté de manière responsable et dans la plus grande harmonie avec sa propre personne et son milieu de vie ambiant.  Un tel projet ne peut se réaliser sans la culture rigoureuse d’une vie intérieure intense, soutenue par une volonté déterminée d’autodiscipline et des motivations vraies[9].  A l’hédonisme, esclave des sens, la chasteté oppose une expérience de joie et de liberté vécue dans l’humilité et la confiance en Dieu.

           Quant au vœu de pauvreté, il peut être mis en lien avec l’''Avoir''. Que signifie-t-il dans un contexte où la satisfaction des besoins élémentaires comme, manger, boire, habiter, se vêtir n’est pas toujours assurée ? Le réduire au seul ‘avoir’ ne signifie pas grand-chose, et c’est véritablement un non-sens.  En d’autres termes, la pauvreté humaine en général, et de la personne consacrée en particulier est fondamentalement une pauvreté d’être et non de l’avoir.  Il est donc important de ne pas fixer la pauvreté religieuse à son sens matériel, sinon elle devient simplement une sécurité de vie qui conforte la personne consacrée dans un individualisme ou un égoïsme spiritualisé.

          Par contre, dans un monde où la richesse et la prospérité matérielles font prévaloir leur supériorité par rapport à l’’être pauvre’, le vœu de pauvreté doit convertir la personne consacrée à un être solidaire des pauvres, prêt à donner sa vie, à travailler de ses mains, de son intelligence pour soulager, tant soit peu la misère du monde. Du Père Emmanuel d’Alzon, notre fondateur, nous avons appris ceci que nous considérons comme important pour notre vie : le pauvre n’a pas le droit d’être paresseux. Et les personnes consacrées sont « comme des pauvres ayant besoin de travailler pour gagner leur vie[10]  Il y a liée au travail, la peine, la fatigue ! Mais nous avons à penser le travail en termes de responsabilité pour soi et pour les autres et d’efficacité pour rendre notre monde habitable, vivable.

          Enfin, nous lions le vœu d’obéissance au ‘pouvoir’. Quoique consacrées à Dieu, nous sommes avant tout des hommes et des femmes de notre temps, mais aussi des êtres humains à part entière.  Sensibles à l’autonomie et à la liberté, les personnes consacrées devraient aider à dénoncer toute forme de domination, d’asservissement. Mais il importe de savoir que dans la vie religieuse, il y a une forme de dépendance inévitable. Comment accepter de dépendre d’un autre? Précisons ici qu’il ne s’agit pas de se soumettre servilement aux caprices de certains, mais de « pouvoir-ensemble », selon l’expression d’Hannah Arendt[11], d’augmenter notre capacité de travailler pour un projet commun : le Royaume.

           Compris de cette façon, le vœu d’obéissance, loin de nous infantiliser, devient le lieu où nous devrions découvrir la richesse d’une autorité bien exercée, celle qui nous aide à grandir dans notre vie de foi et dans nos engagements.  En fait, la cohérence anthropologique de l’obéissance se déploie dans le fait qu’elle peut être réinventée dans l’idée éthique de disponibilité, et celle, politique, d’acceptation réciproque du regard communautaire[12].

2.  A travers le charisme fondateur
           L’histoire de la vie consacrée nous la montre en perpétuelle évolution.  Et elle ne se développe que si elle accepte de grandir dans la fidélité à l’inspiration première.  Il lui faut constamment canaliser ces deux attitudes en apparences contraires : la continuité et le renouvellement.  Même si la congrégation est fondée par une sainte ou par un saint, le même esprit ne peut être maintenu qu’au prix d’une adaptation continuelle vis-à-vis de tant des changements, des générations successives et des diverses cultures.  Ceci veut dire que la fidélité aux origines n’est pas répétition, elle est plutôt une invention permanente.

            En tant que telle, elle actualise l’intuition fondatrice et, et tant qu’il y a des vocations, l’état de fondation se poursuit[13].  Les changements s’avèrent donc nécessaires pour assurer la continuité d’une famille religieuse, car comme le dit Jean-Claude GUY, un charisme ne peut durer qu’actualisé : « Quoiqu’il en soit des modalités, il nous faut reconnaître qu’un ordre religieux n’est jamais fondé une fois pour toutes, mais qu’il est en création continue, celle-ci se marquant souvent part des temps forts. Notre époque actuelle est, pour la vie religieuse, un de ces temps forts où elle doit être plus particulièrement attentive à rejoindre l’inspiration créatrice de la fondation. Il est donc important d’entreprendre une rénovation adaptée de leur vie »[14].

           Or de tels changements ne sont possibles qu’avec la présence, dans les institutions religieuses, des personnes consacrées prophètes.  Celles-ci doivent constamment éviter ce double danger : celui de se livrer sans contrôle à toutes les inspirations qui surgissent, ou celui de se figer dans les intuitions primitives. Ainsi, si le prophète se caractérise par la parole qu’il a mission de proférer de la part de Dieu, la personne consacrée pour sa part doit s’atteler à marcher à la suite du Christ en vivant sous la mouvance du charisme de son fondateur.  En effet, le mot « charisme » n’apparaît pas clairement dans le texte de Vatican II, mais il est sous-jacent à Lumen Gentium n°43 qui dit que les conseils évangéliques sont un don divin que l’Église a reçu de son Seigneur et que, par sa grâce, elle conserve toujours.

          Dans la théologie paulinienne, le charisme est un don de l’Esprit, fait à une personne, pour le bien de la communauté.  Dans la perspective de Vatican II, le charisme est un don de Dieu à l’Église, qui s’incarne dans un fondateur et passe à sa famille religieuse.  Ainsi se dessinent trois étapes : don à l’Église, don à un fondateur et par conséquent don à une communauté de disciples du fondateur.  En ce sens, la personne consacrée devra désormais agir de manière à ne pas perdre contact avec l’intuition originelle du fondateur, mais de la rejoindre dans sa pureté.  Aussi, devra-t-il revoir, d’après elle, son actuelle manière d’être et de chercher à exprimer son essence et à la vivre dans le contexte actuel[15].

          En d’autres termes, il ne s’agit pas de faire de la restauration ou de l’archéologie, mais de reprendre l’impulsion originelle dans les conditions historiques qui ont changé et de la traduire, de la ré-exprimer : « L’important pour les religieux n’est pas de chercher par tous les moyens comment s’intégrer « dans le monde », comment « se mettre à la hauteur », mais d’aller rechercher ce que le fondateur a voulu, de redescendre aux sources.  C’est seulement ainsi qu’ils pourront apporter quelque chose de vrai et d’unique, et être la parole que Dieu veut dire à travers eux au monde »[16].

3. En communauté fraternelle
          La fraternité est une donnée fondamentale qui est non seulement constitutive de l’être humain, mais qui entre aussi dans la définition chrétienne de la personne.  Certes, aux origines, il a existé des confréries d’extatiques, mais les prophètes dont nous parlons étaient surtout des fortes personnalités individuelles.  Ceci dit, si la vie religieuse se veut prophétique, elle ne peut l’être aujourd’hui qu’en jouant la carte de la communauté, celle du « venez et voyez ».  Comme le souligne Jean-Claude GUY, la vie consacrée se doit d’être une école de prophètes : « La communion fraternelle est le terme et la raison d’être majeure des trois vœux »[17].  Pour sa part, le canoniste Beyer désignait la vie fraternelle en communauté comme une sorte de quatrième conseil évangélique (Cf. Canon 602).

           Cette conception de la vie fraternelle en communauté fait appel à une évolution qui doit s’opérer grâce à la sensibilisation aux relations humaines, à un mouvement communautaire assez général dans la société, à la valorisation de la communication.  Les personnes consacrées sont appelées à constamment meubler la qualité de la vie communautaire.

          Et celle-ci doit davantage faire découvrir l’Église comme lieu de communion, susceptible de porter la communauté religieuse à vivre une fraternité où les relations se font plus simples, plus authentiques, moins formelles : « La profonde nature ecclésiale de la vie religieuse se traduit donc par la caractéristique de « communion » qui doit pénétrer les structures mêmes de vie communautaire et d’activités, dans un  aspect prééminent de leur mission dans l’Église et dans la société civile (…).  Les religieux, communauté ecclésiale, sont donc appelés à être dans l’Église et dans le monde, des « experts de communion », témoins et artisans de ce « projet de communion » qui se trouve au sommet de l’histoire de l’homme selon Dieu »[18]

           Pour être prophétique, la communauté religieuse doit devenir avant tout un espace d’accueil et de convivialité, de familiarité, de tolérance, d’attention aux plus petits, de compréhension mutuelle, d’attention aux vertus humaines et aux relations interpersonnelles.  Ceci est un appel à marquer le passage de la communauté entendue avant tout comme « vie commune », basée sur des structures qui règlent la convivialité, à la communauté comme « vie de communion » qui veut s’exprimer dans un nouveau type de relations.

             Cette nouvelle conception de la vie communautaire se trouve être prophétique dans la mesure où elle nous ouvre à la culture du sentiment d’appartenance qui permet d’opérer des sacrifices utiles à une effective construction de la communauté[19]. Conçue de cette manière, la communauté fraternelle sera une prophétie pour le monde et nous épargnera les illusions qui nous font trouver notre épanouissement en dehors de celle-ci.

              Faut-il conclure ? Disons que la dimension prophétique de la vie consacrée est une ouverture à la passion de Dieu et de l’humain.  Par conséquent, les personnes consacrées devraient être aujourd’hui « une réserve d’humanité » au sens écologique de préservation de l’espèce humaine, de sauvegarde des valeurs essentielles, non marchandes et donc, signes prophétiques.  Ceci dit, la vie consacrée doit continuellement revendiquer pour soi une appropriation constante de ce rôle prophétique au fil du temps.

Sébastien Bangandu, a.a.



[1] Cf. AZEVEDO, « A la croisée des chemins », in Vie consacrée, Namur, 1995, P. 87.
[2] Cf. Exhortation de Benoît XVI aux consacrés : Écoutez la parole de Dieu, du 04 février 2011.
[3] LAPLACE Jean., La vie consacrée.  Une exigence transfigurée, Paris, DDB, 200, p. 138.
[4] SAINT-ARNAUD Jean-Guy, Marche en ma présence : Le discernement spirituel au quotidien, Médiaspaul, 2006, pp. 134-135.
[5] Cf. CHENU B., « La dimension prophétique de la vie religieuse apostolique », in Identité religieuse et vie assomptionniste.  Session de Nîmes (28 août – 2 septembre 1995), Paris, Maison provinciale, 1995, p. 48.
[6] Cf. Jubilée d'argent du P. Oswald LUSENGE (a.a.), in ART-Afrique, n°72, 2006, p. 4. 
[7] MATUNGULU Otene (sj), Célibat consacré: pour une Afrique assoiffée de fécondité, Kinshasa, éd. Saint Paul Afrique, 1979.
[8] Cf. Dan Brown, Da Vinci Code (2001).
[9] RONDET M., La vie religieuse, Paris, DDB, 1994, p. 26.
[10] D’ALZON E., Écrits spirituels, Rome, Maison généralice, 1956, p. 64.
[11] Hannah Arendt a pensé le pouvoir comme ce qui résiste à la domination des hommes les uns sur les autres parce qu’il est la forme politique de toute communauté humaine.
[12] LEBEAU Paul, La vie religieuse.  Un chemin d’humanité, (Collection Vie Consacrée), Namur, 1992, p. 156.
[13] BRAULT Alexis & RATH Noel., La vie religieuse.  L’un des chemins pour le bonheur, Paris, éd. Du Cerf, 1987, pp. 122-123.
[14] GUY Jean-Claude, La vie religieuse mémoire de l’église, Paris, éd. Du Centurion, 1987, p. 130.
[15] AGUILAR  Sébastian F., Vie religieuse, le défi de la sécularisation, éd. Paulines, 1971, p. 123.
[16] GABY, « Redescendre aux sources », in Vie consacrée, n° 3-4, 1975, p. 150.
[17] GUY Jean-Claude, Op. Cit., P. 93.
[18] JEAN-PAUL II, Religieux et religieuses dans la mission de l’Église, Paris, éd. Le centurion, 1984, pp. 67-68.
[19] VANIER Jean, La communauté, lieu du pardon et de la fête, Paris, Fleurus, 1979, p. 67.

6 commentaires:

Charles B. a dit…

Merci Séba pour ce message combien percutant autour de la dimension prophétique de la vie religieuse. Aussi suis-je heureux de découvrir ton blog. Courage et persévérance dans la recherche.

Adrien Mbungu a dit…

Mon cher Sébastien, bonjour. Grâce à facebook, je viens de découvrir ton blog et j'apprécie à sa juste valeur ta réflexion sur l'aspect prophétique de la vie consacrée. Sois-en sincèrement remercié.

Soso Pembe a dit…

Très bonne réflexion. Mais c'est aussi une grâce que d'être prophète dans un monde où chacun veut sauvegarder sa vie, ses intérêts personnels. Grand merci

Rigaud P. a dit…

Des hommes et des femmes consacrés, voilà qui fait parfois défaut dans nos sociétés d'aujourd'hui

Gratien M. a dit…

Le prophète c'est aussi une consience vigilante préoccupé par tout ce qui donne sens à l'existence humaine. Bonne réflexion. Merci

Florent B. a dit…

L'homme moderne est un nomade sans horizon que le prophète doit éveiller au sens de tout ce qui a de beau, de bien et de bon dans le monde. Pertinente approche de la réalité prophétique.