Lectures :
1ère lecture : Ac 2, 36-41
Évangile : Jn 20, 11-18
Bien chers frères et sœurs,
Encore une
femme à la recherche de Jésus. C’est Marie Madeleine, cette femme bien connue. En
effet, Marie-Madeleine est surtout un personnage qui, depuis des lustres fascine
ou fait rêver. Parce qu'elle est une belle figure de femme. Parce qu'elle est
pécheresse repentie. Parce que les évangiles la montrent proche de Jésus, dans
une société qui supportait peu une telle proximité.
Et beaucoup de choses ont été dites autour de son
amitié avec Jésus. Des best-sellers de la littérature actuelle sont allés jusqu’à
nous la présenter comme étant « l’épouse de Jésus ». Tout ce qu’on sait d’elle
est qu’elle faisait partie du groupe de femmes qui suivait Jésus après avoir
été libérées de leur possession. Bien plus, Marie Madeleine fut guéri de sept
démons par Jésus (Lc 8, 1-3).
Il faut dire que c’est surtout la liberté de Jésus
dans ses paroles, sa proximité et ses relations ainsi que sa considération bienveillante
à l’égard des personnes qui constitue le motif majeur pour lequel
Marie-Madeleine l’aima et se décida de le suivre. Cela explique peut-être
l'attachement que plusieurs autres personnes purent avoir envers lui. Et ce ne
fut pas une aventure d’un jour. La preuve en est qu’on la compte parmi les
personnes les plus rapprochées de Jésus surtout dans les moments les plus terribles
de sa vie.
Véritable disciple de Jésus, chercheure passionnée de
Jésus ressuscité, Marie-Madeleine nous donne l’exemple d’une vie consciente de
ses faiblesses et déboires, mais en même temps obstinée d’aller à sa rencontre malgré
tout. Très souvent, nous nous laissons abattre à l’idée que rien ne changera
plus pour nous à cause de nos rébellions et péchés. Nous nous jugeons et nous
condamnons nous-mêmes, alors que le Seigneur nous accueille tels que nous
sommes pour nous aider à découvrir la vraie liberté et la vraie vie.
Enfin, chaque jour de notre vie, la miséricorde divine
se donne à voir dans les multiples visages d'hommes et de femmes qui expriment,
à chaque époque, cette réalité de la chair de Dieu. Marie-Madeleine en est la
preuve. Elle nous apprend que rien n’est perdu quand on essaie d’aimer…
Sébastien
Bangandu, a.a.
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