Célébration du Centenaire des Sœurs de Sainte Jeanne d’Arc : Quand tout décline, Tu demeures !

Cette année 2013, cela fait exactement 100 ans que le père Marie-Clément STAUB, assomptionniste, a fondé la congrégation des Sœurs deSainte Jeanne d’Arc, avec pour mission de se consacrer au service du sacerdoce.

Venus de différents coins de la ville de Québec et d’ailleurs, nous nous sommes retrouvés nombreux dans l’enceinte de la Maison-mère des sœurs de Sainte Jeanne d’Arc à Sillery. L’accueil était chaleureux, on voyait bien qu’en ce grand jour de leur histoire, toutes les religieuses se sentaient bien exister !

L’eucharistie s’amorce à 10h30, présidée par Mgr Gerald Lacroix, archevêque de Québec, entouré de cinq évêques et d’une vingtaine de prêtres. Juste après le rite d’introduction, la parole a été donnée à la sœur Pauline Talbot, supérieure générale des sœurs de sainte Jeanne d’Arc.

Dans son allocution de circonstance aux accents lyriques, la sœur Pauline a souhaité la plus chaleureuse bienvenue à tous les invités à la célébration du Centenaire de l’inspiration de la fondation de sa Congrégation entièrement dédiée au service du Sacerdoce de Jésus-Christ,  charisme qui fut confié au P. Marie-Clément Staub, assomptionniste, et qui lui fut transmis par une humble ménagère de presbytère durant les premiers mois de l’année 1913.

Dans la foulée des souvenirs, elle a évoqué l'histoire glorieuse de sa congrégation, mais aussi celle tragique qui l’achemine vers son destin. Malgré tout, Dieu reste présent dans l’histoire, mais aussi dans le quotidien désormais sans avenir certain d’une congrégation où Il continue sans cesse de renouveler son invitation à aller travailler dans sa vigne.

Prenant la parole à son tour, Mgr Lacroix a exalté la contribution de cette congrégation religieuse au patrimoine Québécois. Il a aussi salué la générosité légendaire des religieuses de Sainte Jeanne d’Arc, évoquant des valeurs qu’elles inspirent encore dans la société d’aujourd'hui.

Puis la célébration a suivi son cours normal, animée et vivante, grâce aux chants bien choisis exécutés par la chorale des Sœurs de Sainte Jeanne d’Arc avec Mme Géneviève Ouellet au violon, M. Serge Normandeau à l’orgue et la sœur Francine Bouffard à la direction des chants. A l’issue de cette merveilleuse célébration, les convives se sont retrouvés dans le grand réfectoire des sœurs pour partager le repas fraternel servi avec plein d’amour.

Bien vite, après le repas de fête, les convives ainsi que toutes les sœurs ont gagné la chapelle pour assister à un concert fulgurant que Robert Lebel donnait à cette occasion. Il était accompagné d'une pianiste, madame Sylvie Patette et  de deux techniciens de Québec Sonorisation, monsieur Yvon Mathieu à la console de son et d'éclairage, ainsi que monsieur Claude Bolduc, un assistant technique. 

Dans le riche répertoire de ce prêtre chansonnier figurait un beau champ composé expressément pour le centenaire, titré:"Fille de Dieu va humblement...". Avant de l’exécuter, il a d’abord rappelé les circonstances qui ont présidé à sa composition, rappel plein de souvenirs du jeune pensionnaire qu’il fut, aux côtés des sœurs Jeanne d’Arc à Berry et de la sollicitude maternelle dont il a bénéficié de leur part.

Puis, mettant en exergue ses talents d’artiste-musicien, il a laissé exploser la chapelle de la Maison-mère qui, à l’occasion, resplendissait dans un décor magnifiquement admirable. Ce concert a clôturé cette merveilleuse journée qui a eu l’avantage de rappeler aux souvenirs de tous et toutes, l’œuvre de Dieu à travers cette congrégation religieuse. 

Enfin, je ne saurais dire toute la générosité, la cordialité et la gentillesse de l’accueil que les religieuses ont réservé aux hôtes qu’elles ont invités. C’est sur une note de grande satisfaction que la fête s’est poursuivie jusque tard dans la soirée. En cette solennité de l'Assomption de Marie que le P. Marie-Clément Staub aimait tant, prions pour que Marie ne cesse de raviver l'espérance de ses filles bien aimées jusqu'au terme de leur pèlerinage.

"Quand tout décline Tu demeures,

Quand tout s’efface Tu es là ;

Le soir descend, tu resplendis au cœur de toute créature !"

Sébastien Bangandu, aa