Bien chers frères et soeurs,
On connaît l’importance
du pain et de la nourriture, en général, dans la vie des humains. Besoin de
recouvrer de l’énergie, envie de faire bombance, désir de survie… tout cela
peut expliquer les efforts des humains pour une alimentation saine et
convenable. Mais tous ces efforts n’arrivent pas toujours à combler la faim et à
étancher la soit de l’humain.
En fait, si la
nourriture est indispensable à l’existence humaine, Jésus veut se
servir de cette réalité pour nous montrer qu’il est l’être indispensable en
dehors duquel l’humain ne peut se réaliser effectivement. L’allusion faite au
pain du désert montre bien la finalité d’une existence qui se contente de
survivre. Jésus lui, est venu pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en
abondance.
Ainsi, croire en
Jésus-Christ, pain vivant descendu du ciel c’est d’abord et surtout s’éveiller à
la conscience d’un Dieu qui toujours se donne pour que nous puissions vivre,
déjà ici sur terre, notre éternité. Mais pour y arriver, il nous faut faire du
chemin, comme ce fut le cas pour le prophète Élie et les enfants d’Israël.
L'image de la route illustre
bien la situation de l'humain ici sur terre. Ce pèlerin de l’inconnu, en marche
vers sa demeure véritable, a besoin d’une autre sorte de nourriture. Le Christ nous
trace déjà la voie en étant lui-même le chemin et le pain de la route (Jn
14,6). Et cette route n’est autre que celle où le Christ s’unit à chacun et
chacune de nous à travers sa parole et son pain.
Enfin, c’est dans la
docilité de la foi qu’il est possible d’accéder à la présence de ce Dieu qui,
depuis toujours, nourrit ses enfants. La marche vers l’Horeb est l’expérience
décisive d’une foi fragile et des épreuves qui jalonnent notre existence
quotidienne. Prions pour que nous soyons toujours capables de voir au-delà du
visible et que la recherche des nourritures terrestres éveille en nos cœurs la
soif de Dieu.
Sébastien Bangandu
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