Il
existe tout une kyrielle d’expressions qui mettent en exergue le cœur, cet
élément-moteur de l’existence humaine : A cœur ouvert, prendre à cœur,
être de cœur avec, avoir à cœur, avoir le cœur gros, avoir du cœur à l’ouvrage,
en avoir le cœur net, prendre à cœur… Ou encore cette expression biblique, là
où es ton trésor, là aussi se trouve ton cœur…
Jésus,
c’était une personne dont l’amabilité allait tout droit au cœur de ceux et
celles qui le rencontraient. Il savait rejoindre les besoins de tous ceux et
celles qui l’approchaient. Le cœur, il est vrai, a ses raisons que la raison ne
connait pas. Mais aujourd’hui, il nous faut trouver, sinon inventer la façon la
plus cordiale d’être humain et chrétien.
Tout
comme la beauté d’une fleur à notre main repose discrètement dans ce que nous
avons donné à notre jardin, la beauté d’un acte, d’une attitude, d’une parole
repose dans la manière dont le cœur les a préparés avant qu’ils ne se manifestent
à l’extérieur de nous.
Le
cœur, on ne dira jamais assez, c’est l’espace où s’élaborent tous les élans de
nos attitudes, nos paroles, nos actes. L’amour, la générosité, et même la joie
que tu irradies autour de toi vont grandir et s’épanouir si tu prends soin de
les enraciner dans ton cœur.
Célébrer
le Sacré Cœur de Jésus, c’est donc faire l’éloge de ce cœur plein d’amour,
personnalisé en Jésus-Christ dont le cœur se trouve être un milieu où toute personne, quelle qu’elle soit, peut se sentir
accueillie, aimée, acceptée. A la fin de notre retraite du Sacré Cœur,
puissions-nous laisser cet amour inconditionnel de Dieu habiter nos cœurs au
quotidien. Grand merci à la sœur Gisèle Dubé, ursuline de Rimouski, qui a su
joyeusement éveiller nos esprits à l’amour du Sacré Cœur de Jésus.
Bonne
semaine à tous et à toutes!
Sébastien
Bangandu, a.a.
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