mardi 5 août 2014

Homélie du 18e dimanche ordinaire A : La générosité de Dieu...



Bien chers frères et sœurs,

          Dieu est amour. Sa sollicitude pour les humains est infinie. Il ne fait pas de différences entre les humains (cf. Ac 10, 34). Dans son cœur aimant et dilaté, tout le monde, sans exclusion aucune, y trouve sa place. Et sa grande joie, c’est de voir tous ses enfants rassemblés autour de la table de son festin. L’invitation de la 1ère lecture de ce dimanche le montre bien. Dieu invite et accueille chez lui de façon inconditionnelle.

           A travers sa générosité et sa gratuité inaltérables, Dieu veut nous dire que les choses les plus précieuses de la vie comme la bonté, la cordialité, la générosité, la sollicitude n’ont pas de prix. Alors que l’être humain se dépense pour se procurer les nourritures terrestres et passagers, Dieu dans son grand amour, nous offre gratuitement la vie éternelle.

          Cet amour indéfectible de Dieu s’est manifesté à travers d’innombrables gestes inattendus que Jésus a posés. Dans ses périples à travers villes et villages, il a rencontré de nombreuses personnes pour qui il était une espérance. Sa manière simple et concrète de parler de Dieu interpellait tellement les gens qu’ils l’ont suivi jusque dans un endroit désert. Sans les admonester pour avoir brouillé sa quiétude, Jésus en a eu plutôt pitié.

          Après avoir guéri quelques uns d’entre eux, Jésus se soucie également de leur subsistance. Malgré l’intervention des disciples qui veulent les renvoyer pour se prendre eux-mêmes en charge, Jésus insiste pour les disciples s’en occupe. Mais comment faire puisqu’il n’y a pas assez de pains et de poissons pour rassasier tout le monde? C’est là que Jésus déploie la force de sa main puissante en implorant l’assistance de son Père.

         C’est dire que les situations d’infortunes que nous vivons, nos indigences, nos misères et que sais-je encore sont autant de déserts que le Christ, par sa puissance, arrive à transformer en terres fertiles, en moments de joie, d’abondance, d’élévation, de bénédiction. Dès lors, convaincus de l’amour que Dieu nous porte, nous pouvons être sûrs que désormais rien ne peut nous en séparer.

          En définitive, disons que cet Évangile se veut pour chacun et chacune de nous une manifestation  de la puissance de Jésus qui invite à élargir nos étroitesses de vues et nos modestes possibilités au service de sa mission auprès de nos frères et sœurs.

Sébastien Bangandu, aa 

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