Lectures: 1ère lecture: Zc 9, 9-10
2ème lecture: Rm 8, 9. 11-13
Évangile: Mt 11, 25-30
Bien chers frères et sœurs,
2ème lecture: Rm 8, 9. 11-13
Évangile: Mt 11, 25-30
Bien chers frères et sœurs,
Notre
façon d’appréhender la réalité, de considérer les choses et les événements peut
avoir beaucoup d’influence sur notre vie, dans ce sens qu’elle peut fixer les
limites tout comme elle peut élargir l’horizon de nos vues. Parfois, avoir un
tout petit recul peut modifier toute
la perspective d’un problème, d’une préoccupation, d’un souci. Du coup, ce qui
semblait sans issue nous révèle soudainement une ouverture, du seul fait que nous
avons osé regarder les choses autrement. Combien de déceptions aurions-nous
évitées si nous n’avions pas limité notre regard aux apparences extérieures,
aux retombées immédiates de nos problèmes?
L’Évangile
de ce jour nous invite à ne jamais apposer le sceau de l’échec à tout ce qui
nous arrive d’apparemment souffrant, avant d’en faire part, en toute simplicité,
à Celui qui sans cesse est là, au cœur de notre vie, pour nous épauler. Nous
sommes invités à nous laisser saisir par la grâce de la simplicité qui traverse
toute l’histoire de la rencontre de Dieu avec son peuple. Cependant, nous
savons tous que la vie chrétienne n’est pas facile puisque chemin faisant, on
se rend effectivement compte que suivre Jésus, témoigner de lui peuvent devenir un « fardeau » qu'on peut peiner à porter. C'est
pourquoi le Christ invite à se tourner vers lui pour se réconforter grâce à sa
Parole et son exemple.
Finalement,
il importe de savoir que les difficultés inhérentes à ce choix ne sont que
temporaires, et partant minimes par rapport au but que nous
poursuivons : entrer dans une relation filiale avec le Père. Il ne s'agit nullement
d'un affadissement, mais d'un encouragement à tenir bon, à persévérer, même si
tout semble perdu. C’est dans cette confiance et cette humilité que se cache la
véritable grandeur de notre Dieu : « Ce que tu as caché aux sages et
aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits », c'est-à-dire ceux et celles qui
ont appris à vivre l’abandon, la foi en Dieu. Et tout ce qui leur arrive est
pour eux un motif d’action de grâce qui ouvre le champ d’un possible qu’aucune
difficulté ne peut altérer.
Sébastien Bangandu, a.a.
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