samedi 5 avril 2014

Homélie du 5e dimanche de Carême A : Jésus-Christ, un homme plein d'humanité...



Bien chers frères et sœurs,

La vie terrestre de Jésus était une vie emprunte d’humanité. Même étant fils de Dieu, Jésus a voulu prendre part à notre humanité, dans ses assises les plus originelles. Il a voulu aller loin avec l’être humain. Il a voulu l’aimer jusqu’au bout. Ceci se concrétise à travers des amitiés qu’il a su nouer pendant son court séjour sur la terre des humains.

Une existence courte, mais riche d’amitiés, d’activités apostoliques, de contacts, de rencontres extraordinaires qui ont pu transformer  d’innombrables personnes. On connait son amitié avec Marie Madeleine, on sait ce qu’a apporté sa visite à Zachée, le chef des collecteurs d’impôts; on reste toujours émerveillé par la richesse de sa rencontre avec la femme Samaritaine, mais aussi sa conversation nocturne avec Nicodème…

Tous ceux et celles qui ont pu le côtoyer ont été en quelque sorte conquis par sa personne et son amour pour l’être humain. En partageant les joies et les peines de la condition humaine représentée ici par la famille Béthanie, Jésus se révèle à nous comme étant cet homme plein d’humanité et de condescendance pour ses frères et sœurs humains.

De toutes les amitiés nouées, celle de Lazare et ses sœurs Marthe et Marie se trouve être l’une des preuves les plus tangibles où se déploie de façon extraordinaire la richesse relationnelle de Jésus. En pleurant sur son ami Lazare, Jésus se montre humain, très humain, c’est-à-dire vulnérable, fragile, fugace. Mais en le faisant revenir à la vie, il nous révèle qu’Il est le Seigneur de la vie : « Je suis la Résurrection et la Vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » (Jn 11, 25). Pour Jésus donc, la mort n’est qu’un passage, comparable à un sommeil dont on se réveille pour entrer dans la vie.

Enfin, le retour à la vie de Lazare veut dire tout simplement nous dire que tout concourt au bien de ceux et celles qui aiment Jésus et qui se donnent la peine de vivre son amitié. Dès lors, nous sommes invités à rendre gloire à Dieu en toute circonstance, puisque qu’avec Lui, rien, ni la mort, ne peut compromettre notre vie ainsi que l’amour qu’Il a pour chacun de nous. Avec les difficultés se muent en possibilités, en occasions, en opportunités…

Sébastien Bangandu,aa

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