Chers frères et soeurs,
Depuis
le jeudi dernier, le Saint-Siège est vacant. Mais en dépit de cette vacance,
Dieu continue de diriger son église, lui qui avait dit : « Je suis
avec vous pour toujours jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20). Et avant son
départ, Benoît XVI a déclaré : « Dieu ne laissera pas couler son
Église ».
C’est
sûr que chacun, chacune de nous s’interroge sur le pourquoi de cette situation,
mais surtout de ce que sera l’Eglise demain. A mon sens, sans négliger la
densité de cette interrogation, j’estime qu’il nous faut surtout passer du
« pourquoi ? » au « comment ?». Oui, comment vivre
cette situation de manière juste et élégante ?
En
pleine période de carême, cet événement marquant de la vie de l’Eglise vient
interpeler chacun sur le sens de sa mission au sein de cette Eglise, corps du
Christ. Notre mission c’est d’abord d’aimer cette Eglise, « mais aimer
l'Église, c'est aussi faire des choix difficiles », nous dit Benoît XVI.
Tout
au long de sa vie sur terre, le Christ a démontré, à plusieurs reprises, en
paroles et en actes, la nécessité de prier pour ne pas se laisser gagner par la
torpeur. Car la chair est faible, c’est l’Esprit qui fait vivre. En ce temps où
l’Eglise, comme la barque des disciples, vacille dans l’arène du monde de ce
temps, nous sommes appelés à lever avec
courage, le flambeau de notre foi.
« Voulez-vous
partir ? » Nous connaissons bien ces paroles pour les avoir entendues un jour
au moins, dans l’Evangile, et peut-être aussi dans notre propre vie, aujourd’hui.
Oserons-nous une parole de foi, à l’instar de Pierre qui déclara:
« Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? …
Sébastien Bangandu, aa
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