Lectures : 1ère lecture :Ac 10,
34a. 37-43
2ème lecture : Col 3, 1-4
Évangile : Jn 20, 1-9
Bien chers frères
et sœurs,
Voir un tombeau, s’y rendre a toujours été une triste
expérience. En ce jour où nous célébrons la victoire de la vie sur la mort, le
Christ nous appelle à jeter un regard différent sur la réalité du tombeau.
Depuis la résurrection de Jésus, le tombeau est devenu
le lieu de l’éclosion de la vie. Tous ceux et celles qui en reviennent sont
transformés. Entrer au lieu de la mort et en sortir vivant, c’est passer
de la mort à la vie. Avec Jésus, le tombeau n’est plus synonyme de déchéance,
mais de plénitude.
Marie Madeleine en sort revigorée et va à la rencontre
des disciples pour leur parler, non de la mort, mais de la vie. Les disciples Pierre
et Jean qui s’y rendent avec des pensées funèbres, en reviennent pleins de
conviction que le Christ est vraiment ressuscité.
A travers sa résurrection, Jésus nous invite à
regarder vivre nos moments d’épreuve et de souffrance avec grand espérance.
Désormais, nous ne pouvons plus nous laisser enfermer dans les tombeaux de
notre vie quotidienne puisque Jésus, tout Marie Madeleine et les disciples ne
sont pas resté dans le tombeau. Ils n’y sont plus.
Avec Jésus les tombeaux de nos misères humaines se
transforme en un lieu vide. Le tombeau est finalement un berceau. Ainsi, mourir
au monde, c’est naître à l’éternité. Car
la mort n’est qu’une porte noire qui s’ouvre sur la lumière. La résurrection
nous fait vivre et dépasser les drames de nos croix. Désormais, ceux et celles qui
font choix de Dieu, qui décident de servir le vivant, se refusent à avoir la
mort en eux. Vivons donc en témoins vivant de la vie à laquelle le Ressuscité
nous appelle.
Sébastien Bangandu, a.a.
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