mardi 18 avril 2017

Mardi dans l'octave de Pâques A: Marie-Madeleine ou l'audace de la foi...



Lectures : 1ère lecture : Ac 2, 36-41
                 Évangile : Jn 20, 11-18

Bien chers frères et sœurs,

 Encore une femme à la recherche de Jésus. C’est Marie Madeleine, cette femme bien connue. En effet, Marie-Madeleine est surtout un personnage qui, depuis des lustres fascine ou fait rêver. Parce qu'elle est une belle figure de femme. Parce qu'elle est pécheresse repentie. Parce que les évangiles la montrent proche de Jésus, dans une société qui supportait peu une telle proximité. 

Et beaucoup de choses ont été dites autour de son amitié avec Jésus. Des best-sellers de la littérature actuelle sont allés jusqu’à nous la présenter comme étant « l’épouse de Jésus ». Tout ce qu’on sait d’elle est qu’elle faisait partie du groupe de femmes qui suivait Jésus après avoir été libérées de leur possession. Bien plus, Marie Madeleine fut guéri de sept démons par Jésus (Lc 8, 1-3). 

Il faut dire que c’est surtout la liberté de Jésus dans ses paroles, sa proximité et ses relations ainsi que sa considération bienveillante à l’égard des personnes qui constitue le motif majeur pour lequel Marie-Madeleine l’aima et se décida de le suivre. Cela explique peut-être l'attachement que plusieurs autres personnes purent avoir envers lui. Et ce ne fut pas une aventure d’un jour. La preuve en est qu’on la compte parmi les personnes les plus rapprochées de Jésus surtout dans les moments les plus terribles de sa vie.

Véritable disciple de Jésus, chercheure passionnée de Jésus ressuscité, Marie-Madeleine nous donne l’exemple d’une vie consciente de ses faiblesses et déboires, mais en même temps obstinée d’aller à sa rencontre malgré tout. Très souvent, nous nous laissons abattre à l’idée que rien ne changera plus pour nous à cause de nos rébellions et péchés. Nous nous jugeons et nous condamnons nous-mêmes, alors que le Seigneur nous accueille tels que nous sommes pour nous aider à découvrir la vraie liberté et la vraie vie.

Enfin, chaque jour de notre vie, la miséricorde divine se donne à voir dans les multiples visages d'hommes et de femmes qui expriment, à chaque époque, cette réalité de la chair de Dieu. Marie-Madeleine en est la preuve. Elle nous apprend que rien n’est perdu quand on essaie d’aimer… 

Sébastien Bangandu, a.a.

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