jeudi 9 mars 2017

Jeudi de la 1ère semaine de Carême A: Assumer le choix de la confiance en Dieu



Lectures : 1ère lecture : Esther 4, 17
                 Évangile : Mt 7, 7-12

Bien chers frères et sœurs,

La souffrance, l’adversité et les diverses épreuves de la vie peuvent devenir une magnifique opportunité à repenser les fondamentaux de notre vie. L’histoire biblique est intarissable au sujet d’hommes et de femmes de foi, qui au péril de leur vie, ont choisi de confirmer leur foi au Dieu vivant et vrai. On le voit bien chez Esther, cette jeune fille héroïque de l’histoire d’Israël.

Placée devant une situation d’une extrême gravité où la vie de tout un peuple était en jeu, Esther choisit de se confier à Dieu. C’est dire  que  Dieu ne nous appelle pas toujours à la facilité. Ainsi, faire acte de foi, c’est parfois accepter la réalité du besoin d’une aide extérieure. C’est également reconnaître ses limites, c’est se placer sur le terrain de la sagesse et non de l’aventure hasardeuse. C’est enfin faire preuve de maturité et d’intelligence en laissant son orgueil au vestiaire.

Dieu nous place, ou permet que nous soyons placés dans ces genres de situations, pour solliciter notre adhésion totale. Plus simplement, c’est une façon de poser la question de confiance. Et c’est effectivement sur le chemin de cette confiance que se vit l’apprentissage de la foi. Et puisque l’être humain vit d’espoir, pourquoi ne pas assumer le choix de la confiance en Dieu ? Puisque la confiance en l’homme est décevante, pourquoi ne pas se tourner vers le Seigneur ?

C’est ce à quoi Jésus nous appelle dans la péricope évangélique d’aujourd’hui. ‘Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira’. De ce point de vue, ouvrir sa boucher pour exprimer son besoin, chercher pour pouvoir trouver et frapper pour se voir ouvrir la porte sont de véritables actes de foi.

La prière est donc l’acte de foi par excellence qui nous fait entrer dans une relation d’intimité avec Celui qui est notre Père et qui a un plan merveilleux pour chacun et chacune de nous. La prière est donc la sève qui nourrit notre existence. Elle nous rapproche de Dieu et nous ouvre les portes de son immense amour. Et si Dieu n’est que bonté pour nous, combien à plus forte raison devrions-nous l’être pour notre prochain ?

Sébastien Bangandu, a.a.

Aucun commentaire: