Lectures : 1ère
lecture : Esther 4, 17
Évangile : Mt 7, 7-12
Bien
chers frères et sœurs,
La
souffrance, l’adversité et les diverses épreuves de la vie peuvent devenir une
magnifique opportunité à repenser les fondamentaux de notre vie. L’histoire
biblique est intarissable au sujet d’hommes et de femmes de foi, qui au péril
de leur vie, ont choisi de confirmer leur foi au Dieu vivant et vrai. On le
voit bien chez Esther, cette jeune fille héroïque de l’histoire d’Israël.
Placée
devant une situation d’une extrême gravité où la vie de tout un peuple était en
jeu, Esther choisit de se confier à Dieu. C’est dire que Dieu
ne nous appelle pas toujours à la facilité. Ainsi, faire acte de foi, c’est parfois
accepter la réalité du besoin d’une aide extérieure. C’est également reconnaître
ses limites, c’est se placer sur le terrain de la sagesse et non de l’aventure
hasardeuse. C’est enfin faire preuve de maturité et d’intelligence en laissant
son orgueil au vestiaire.
Dieu
nous place, ou permet que nous soyons placés dans ces genres de situations,
pour solliciter notre adhésion totale. Plus simplement, c’est une façon de poser
la question de confiance. Et c’est effectivement sur le chemin de cette
confiance que se vit l’apprentissage de la foi. Et puisque l’être humain vit
d’espoir, pourquoi ne pas assumer le choix de la confiance en Dieu ? Puisque la
confiance en l’homme est décevante, pourquoi ne pas se tourner vers le Seigneur
?
C’est
ce à quoi Jésus nous appelle dans la péricope évangélique d’aujourd’hui. ‘Demandez,
et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous
ouvrira’. De ce point de vue, ouvrir sa boucher pour exprimer son besoin,
chercher pour pouvoir trouver et frapper pour se voir ouvrir la porte sont de véritables
actes de foi.
La
prière est donc l’acte de foi par excellence qui nous fait entrer dans une
relation d’intimité avec Celui qui est notre Père et qui a un plan merveilleux
pour chacun et chacune de nous. La prière est donc la sève qui nourrit
notre existence. Elle nous rapproche de Dieu et nous ouvre les portes de son immense amour.
Et si Dieu n’est que bonté pour nous, combien à plus forte raison devrions-nous
l’être pour notre prochain ?
Sébastien Bangandu, a.a.
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